dimanche 22 mai 2011

Théorie d'un déclin annoncé...

Sans aller jusqu'à Mendel et son étude des croisements des petits pois, le néodarwinisme, la dynamique historique de l'évolutionnisme qui a abouti à la théorie synthétique, la sociobiologie, etc... Je me pose sans cesse cette sempiternelle question : n'allons-nous pas droit dans un mur ?! En effet en agissant à l'inverse de la première loi de la Nature, que les biologistes résument sous le nom de « sélection naturelle », nous donnons à « tous les mauvais gènes » la même probabilité de reproduction que les « bons ».
Attention à ne pas prendre toutes ces paroles au premier degré ! Au contraire, lisez-les avec un certain recul : c'est une hypothèse basique et des facteurs plus complexes pourraient très bien me donner tort dans l'avenir... De plus je parle en général, ne me faite pas dire ce que je n'ai pas dis ! (et je ne tiens pas à être rangé dans la catégorie des fascistes)
De par mon métier, j'assiste à « l'explosion » de familles sociales aux multiples problèmes (alcool, drogue, consanguinité, problèmes d'handicaps divers liés à une des situations précédentes, complaisance dans la misère, etc...), ces familles ont souvent plusieurs enfants (au minimum en moyenne trois ou quatre) sans aucun revenu autre que les allocations, le RMI, etc... En face d'elles se trouve des familles moyennes ou hautes qui en raison de la crise, mais aussi d'un avenir qui semble devoir être assez difficile voir sombre, se limitent à deux voir trois enfants. Il n'est pas alors besoin d'être grand clerc pour voir où je veux en venir : mathématiquement le rapport entre ces deux classes ne peut qu'augmenter en direction du mauvais sens (même si certaines de ces familles sociales assez basses parviennent à rétablir la barre et à passer de "l'autre côté"), par conséquent il apparaît évident que nous ne pouvons que nous diriger vers un abêtissement, un avilissement de la civilisation (les exemples sont nombreux, prenez ainsi le cas des agissements des collégiens ou lycéens de nos jours par rapport à il y a une dizaine d'années, observez les bien : le respect se perd, les agressions se généralisent, les drogues fleurissent, les tags et autres dégradations se multiplient, etc... certes, ce n'est pas la majorité des élèves, heureusement d'ailleurs, pourtant cet accroissement existe, je le constate par le nombre de nos interventions...).
Le problème réel étant que nous sommes plus ou moins dans une impasse, car j'ai beau me creuser la tête (et je ne dois pas être le seul), je ne vois aucune manière d'y remédier sans utiliser de méthodes touchant aux libertés individuelles (comme le droit à la procréation, etc...).
Alors, y a t'il une solution ? Je suis extrêmement pessimiste là dessus... Car que pouvons-nous faire ? Si ce n'est assister à notre inévitable déclin et contempler tristement notre précipitation (volontaire, il faut le dire), vers une fin inéluctable...

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