samedi 23 juillet 2011

Moisissures...

En revenant de repos j'ai eu la surprise de constater que certaines de mes nectarine et de mes tomates présentaient quelques moisissures. Du coup pour ne pas jeter les parties infectées inutilement et pour comprendre un peu mieux le principe d'apparition de ces parasites (alors qu'elles étaient impeccables deux jours avant), j'ai décidé de les étudier. (bien sûr n'étant pas microbiologiste (snif) je me contenterais d'observations et d'expériences sommaires dignes du collège.) J'ai donc ressorti ma loupe binoculaire de sa caisse de transport et me suis promis de ramener mon microscope lors de mon prochain retour chez moi.

Pour commencer, j'ai placé une tomate "infectée" sur une assiette, je vais l'observer et prendre une photo d'elle chaque jour à heure fixe (enfin à peu prés), je vais observé le développement de la moisissure d'un point de vue macroscopique.
Ensuite j'ai pris la partie moisie d'une nectarine (enfin, le début de moisissure) et de la même manière je vais observer celle-ci à l'aide de la loupe binoculaire afin de comprendre d'un point de vue plus rapproché, (idem, avec photo tous les jours).
La troisième étape consisterait à observer les spores et moisissures elle-même à l'aide du microscope, hélas, je ne le récupérerais pas avant la semaine prochaine :-/
Voici les premières photos :

Ma tomate le premier jour (je regrette de ne pas avoir de macro sur mon appareil numérique... soupir)


Le bout de ma nectarine infectée présentant une moisissure placée sous la loupe binoculaire


La moisissure sur la nectarine hier soir



La même moisissure 12h plus tard : comparez les deux photos et remarquez la croissance et le nombre de moisissures différentes : au moins 5 (à moins qu'il ne s'agisse pour certaine de la même espèce à des stades de développement différent): j'ai pu identifier celle à bases de petites boules foncées (sur la gauche), il s'agirait de l'aspergillus (à confirmer tout de même). Pour les autres je n'ai pas trouvé sur internet ( pas assez de photos). 

D'ores et déjà j'ai compris (du moins je crois) un principe de propagation : l'humidité relative due à la maturité du fruit est le facteur principal, lorsque le fruit ou le légume mûrit, l'élasticité de sa chair diminue (ce qui est logique étant donné que le fruit est "mort" (plus alimenté par l'arbre) ses cellules meurent donc les unes après les autres et relâchent leurs liquides, le "jus" du fruit est lui aussi "évacué". L'humidité sur la peau du fruit augmente et les spores des champignons microscopiques peuvent se développer. Cela est d'autant plus facilité que c'est exponentiel, un vrai cercle vicieux, car les moisissures qui sont hétérotropes (je crois que c'est le terme, je ne suis plus sûr), dégradent les cellules du fruit accélérant encore plus le dégagement des fluides cellulaires. Tout ceci accroît donc l'humidité relative et donc la prolifération d'autres moisissures, ce qui explique aussi pourquoi plusieurs moisissures apparaissent toutes au même endroit.
Quel serait la solution ? Je crois qu'il faudrait des produits dessicants dans les réfrigérateurs, mais bon, mettre des petits sachets de Cacl2 (chlorure de calcium) dans le frigo : bof, d'autant plus qu'en asséchant l'air nous flétririons plus vite les fruits et légumes fragiles comme la salade par exemple...  En fait il faudrait trouver un juste équilibre.
Enfin bref, suite des photos dans quelques jours environ.

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